Miyuki - Et ces petits poèmes un peu sombre... je dois dire....

La peur et le doute

Le temps s'enfonce dans les profondeur du passé,
Ma vie s'écoule sans jamais pouvoir l'arrêter.
J'aimerai pouvoir faire au moins une pause,
Le temps de reprendre mon souffle, si je l'ose...
Car la peur s'installe... Que vais-je faire demain?
Le doute se prononce... Incapable de voir au loin,
A travers le brouillard de ce futur sans fin...
Suis-je capable de faire quelque chose de mes mains?
Suis-je assez forte pour ne pas tout échouer?
Pour pouvoir bâtir toutes ces choses tant rêver...

Je doute même de ces rêves dont j'ai fait le vœux!!!
Ayant cette peur que mes choix ne soient pas les mieux,
Que je me rende compte malheureusement à la fin,
Que tout ce que j'ai pue bâtir ne soit pas bien
Que cette vie que j'ai jusque là toujours mené
Ne soit basée que sur des choix mal décidés.

Mais voilà, le temps s'écoule, aucun répit pour moi...
Alors on continue d'avancer, toujours devant soi
Sans jamais pouvoir faire marche arrière.. reculer...
J'ai peur mais je sais que c'est ma destinée.
Je sais que tout cela n'ai que le début
De cette vie, s'avançant dans l'inconnue.

Mais je ne baisserai pas les bras car autour je vois
Ces personnes qui s'inquiètent tout comme moi.
Je sais que elles aussi, sans arrêt elles doutent,
Que la peur les prend sur cette longue route.

Mais je garde aussi espoir car devant moi je suis
Pleins de personnes qui ont réussi
A suivre leur route, battir leur vie, leur rêves,
Sans jamais s'arrêter, n'ayant aucune trêve...

Le Ciel et Moi

Je suis lasse, entourée de cette foule dense,
Lasse de ces âmes grouillantes, de cette indifférence.
Je me sens seul, immobile parmi ces ombres,
Le corps lourd, la tête pleine, mon cœur sombre...

Je hais ce "tic tac" qui résonne dans ce grand silence
Je hais ces Hommes qui courent après le temps éphémère,
Marchant au pas, ils suivent ce long chemin avec cadence...
Les pauvres, ils croient courir après une destinée, imaginaire...

Mais moi, je suis toujours là, transparente dans cette houle,
Je ne sais plus quelle direction prendre
Dans ce monde immonde, noire de cendre...
Je cherche désespérément de l'air, ne plus voir cette foule...

Et je lève la tête, je regarde les nuages dans le ciel
Entourant, doucement cette grande lune pale
Qui nous observe, ne jugeant ni le bien ni le mal
Sans cesse j'admire cette immense et belle étendue éternelle...

Et doucement, venant se mêlé à mes larmes salée
Des grosse gouttes tombent du ciel... La Lune pleure tendrement...
Elle pleure en me regardant, comme elle est attentionnée
D'essayer de me consoler.... Elle pleure, elle me comprend...

Larmes

Les Ombres qui profanent, infâmes,
La boite de pandore Oubliée,
Dans les méandres d'un passé
Pour toujours enfermé dans mon âme.

Me submergeant alors,
Vague de malheurs ignorés
Peine, haine, rien ne m'est épargné,
Me déchirant le corps.

Questions murmurés,
Chansons déteste,
Mirages chantonnant
Cette musique du néant.

Une envie de hurler,
De tout extérioriser,
Mais dans ce pesant silence
Dors un âme, innocence.

De mon corps usé,
Je me tais, déchirée
Par des sentiments enfermés
Depuis trop longtemps repoussé.

Insoutenable envie de hurler,
Mais je n'en ai pas le droit,
Insoutenable envie de pleurer,
Mais cela ne suffit pas...

Et dans le noir, larmes amères,
Je pleure ma misère
Mes membres convulsés
Par des sanglot éclatés.

Et mon corps fatigué
Par cette nuit de cauchemar,
Je m'endors seul, usée,
Dans un éternel brouillard...

THE DREAM

Je rêve d'un grand méchant loup,
Qui virevolte après les papillons, partout...

Je rêve de la sorcière avec son chaudron
D'où sort l'odeur du chocolat qui fond...

Je rêve du profond et sombre placard
Avec sur la dernière étagère, la boite à malabars...

Je rêve de la chambre noire, sans fond
Où, dans un coin, ronronne un petit chaton...

Je rêve des ombres qui tapent à la fenêtre
Pour battre la mélodie de cette berceuse de bien être...


Je rêve du gros monstre caché sous le lit
Et qui vient border l'enfant assoupi...

Je rêve de la porte couinant et du plancher grinçant
Lorsque vient me réveiller le parfum mielleux de maman...

Je rêve de ce monde étrange
Où tous ceux qui ont l'esprit assez tordu
Aiment ce genre de mélanges
Qui l'aurait cru!?!
Mais on ne peut pas leur en vouloir
De chercher un peu d'espoir
Pour pouvoir vivre heureux,
Qu'ils soient à un ou à deux...
Et maintenant que j'ai rêvée de cette vie
Je crois bien que cela m'a pris aussi...
Car chaque nuit encore et encore,
Je rêve lorsque je dors:

Je rêve des larmes d'un petit enfant
Avec un grand sourire, tout rayonnant...

Je n'entend plus

Je n'ai pas réussi à voir
Les larmes dans tes yeux
Agrandissant le vide de ton cœur creux
T'enfonçant peu à peu dans le noir...

Mais pourquoi ne m'a tu pas appeler?
Non c'est moi, je ne t'ai pas écouté
J'étais sourd à tes gémissements
N'écoutant que moi, t'oubliant...

Mais maintenant j'ai beau essayé,
Je n'entends plus tes pleurs
Je n'entends plus ton cœur,
Et ces battements effrayés...

Je t'es aimée, et t'aimerai toujours

Je suis cette fille qui s'envole,
Emportant cet amour heureux ;
Cette Lune pâle qui regarde au sol,
Ton corps accablé, malheureux...

Je suis cet astre suspendu au ciel,
Qui t'enlace de sa lueur éternelle,
Te berçant, chassant ta peine blême,
Te réchauffant dans ses bras qui t'aiment...

Je suis cette larme au bord des yeux,
Qui embrasse ta joue tendrement
Et vers tes lèvres glisse doucement
Pour y poser un baiser amoureux...

Je suis ce cœur qui est en toi,
Qui de ses battements enferme notre amour,
Te rappelant ces souvenirs passé avec moi,
Indélébile, à jamais et pour toujours...

Je suis cette fille qui s'envole,
Pour s'accrocher, étoile au bord du ciel,
Regarde la, cette lueur qui te console,
Regarde elle est là, cet amour éternel...

L'Ange et la Terre

L'Ange, du haut de son nuage,
Baisa La tête
Et contempla la Terre,
Observant se qui s'y passait...
Puis sans Un mot,
S'envola Vers le Ciel azur
Rejoindre les étoiles,
Dégoûté de ce qu'il venait de voir...

Traces

Je marche dans La neige,
Laissant Mes traces Derrière moi,
Tel mon passé douloureux
Qui S'évapore avec Le Printemps Heureux...
Mais Je laisse Malgré Moi Une empreinte sur le sol,
Terre Mère, souvenir malheureux,
De mon passage se souviendra,
Tel mon corps qui gardera Les Traces
D'un passé De souffrance...

Entre et Regarde

Dans mon sombre et grand manoir,
Il n'y a accroché aux murs que des miroirs
Qui reflètent à tes yeux : la vérité,
Ton unique et véritable identité.
Entre, entre, te dis je, Entre!
Ne te détourne pas! Regarde toi en face!
Et j'observe dans l'ombre de mon antre
Ce spectacle qui jamais ne me lasse.
Je vois cette horreur que vous êtes,
Vous, monstre qui vous dites honnête!!!

Les douleurs de mon âme...

J'ai tant voulue ignorée
Les douleurs de mon âme,
Mais je ne peux plus les repoussées,
Elles me submergent sans état d'âme,
Elles s'imposent à moi, cinglante,
Infligeant à mon corps meurtri
La trace de leurs griffes sanglantes,
Me lacérant avec mépris.